Une jeune mère redonne de l’espoir aux patients

Shami Rispoli organise des collectes de fonds pour la Société canadienne du sang en l’honneur des donneurs qui l’ont aidée

Inspiration
19 juin 2021
A young woman in a wide-brimmed hat smiles broadly as she holds her baby son.

Comme bien des personnes qui soutiennent la chaîne de vie du Canada, Shami Rispoli a eu envie d’aider les patients après avoir vécu une expérience à laquelle elle ne s’attendait pas, elle qui était en bonne santé après son accouchement.

Le 8 octobre 2020, Shami, qui vit à Hamilton, en Ontario, a donné naissance à son fils Matthew par césarienne. Malgré la pandémie et la fatigue, elle se sentait comblée lors de ces premiers jours avec son mari et son fils. Mais plus le temps passait, plus elle s’inquiétait d’une douleur persistante dans le ventre.

Ne sachant pas s’il pouvait s’agir d’un symptôme post-partum normal lié à la césarienne ou à l’allaitement, Shami a commencé à interroger les autres mères de son entourage, qui se sont empressées de la rassurer.

« On me répondait : “C’est ton corps qui reprend sa forme. Sois patiente, la douleur va disparaître” », se souvient-elle.

Mais à son réveil le 1er novembre, Shami savait que quelque chose n’allait pas. Les jours précédents, la douleur était si forte qu’elle avait demandé l’aide de membres de sa famille pour s’occuper du bébé. Ce matin de novembre, ses vertiges étaient tels qu’elle pouvait à peine tenir debout.

Après un appel au 911 de son mari, elle a été admise d’urgence à l’hôpital. À cause des restrictions sanitaires, elle ne pouvait pas être accompagnée — une perspective effrayante.

« Je me préparais vraiment à ne plus jamais revoir ma famille », se souvient-elle.

Heureusement, les médecins ont rapidement déterminé la source du problème. Elle avait des ulcères d’estomac causés par l’analgésique qui lui avait été prescrit après sa césarienne. Ces ulcères sont des effets secondaires potentiellement dangereux des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Dans le cas de Shami, ils ont provoqué une importante hémorragie.

Pour se remettre, elle a eu besoin de plusieurs transfusions sanguines, et elle éprouve beaucoup de gratitude à l’égard des donneurs qui ont rendu cela possible.

« J’ai quitté l’hôpital en prenant une grande bouffée d’air frais, pleine de reconnaissance à l’égard de la Société canadienne du sang. Je n’avais jamais ressenti autant d’émotions pour une organisation auparavant. »

Une fête d’anniversaire qui met les « héros » à l’honneur

Shami n’a pas attendu longtemps pour rendre hommage aux donneurs qui lui ont sauvé la vie. À peine quelques mois plus tard, à l’approche de ses 32 ans en janvier, elle a annoncé à ses amis et à sa famille qu’elle ne voulait pas de cadeaux — du moins, pas pour elle. Au lieu de cela, elle les a invités à participer à une collecte de fonds en ligne au profit de la Société canadienne du sang.

« Il était très important pour moi de rendre hommage à mes héros le jour de mon anniversaire », explique-t-elle.

L’organisation de collectes de fonds en ligne pour la Société canadienne du sang est très simple : il suffit de choisir le type de collecte que vous souhaitez organiser, de cliquer sur « Inscription » et de fixer un objectif. Il est ensuite très facile de personnaliser la page et de partager le lien par courriel ou sur les réseaux sociaux pour lancer la collecte.

Shami espérait recueillir 500 $ grâce à sa page de collecte, mais elle a réussi à dépasser 1 300 $ grâce au partage du lien sur les réseaux sociaux de son mari. Des personnes avec lesquelles il n’était plus en contact depuis des années ont lu le témoignage de Shami et ont eu envie de donner. À chaque don, Shami recevait un avis par courriel, ce qui la remplissait d’émotion.

« Chaque fois que j’entendais un "bing" sur mon téléphone, je n’y croyais pas! », se souvient-elle.

Les collectes de fonds au profit de la Société canadienne du sang aident aussi les patients

Les dons en argent adressés à la Société canadienne du sang aident les patients de différentes façons. Ils nous aident à recruter des donneurs d’origines ethniques différentes pour le Registre de donneurs de cellules souches de la Société canadienne du sang, à financer des travaux de recherche de classe mondiale dans le domaine de la médecine transfusionnelle et de la greffe, et à renforcer les programmes de partage interprovincial d’organes. Et bien évidemment, ils nous permettent d’investir dans de nouvelles méthodes qui améliorent l’expérience des donneurs de sang, et de recruter de nouveaux donneurs, la cause à laquelle Shami tient le plus.

« Ce qui m’émeut le plus, c’est de savoir que ces dons permettront de recruter plus de donneurs qui aideront des personnes qui vivent ce que j’ai vécu, voire pire », affirme-t-elle. Sa page de collecte de fonds a aussi motivé des personnes à donner du sang pour la première fois.

« Cela m’a beaucoup touchée », ajoute-t-elle.

Sept mois après sa frayeur, Shami a aujourd’hui beaucoup de choses à célébrer. Ses ulcères sont enfin guéris et son fils est un joyeux petit garçon de huit mois. Elle a l’intention de faire durer la fête dans les années à venir pour célébrer les dons qu’elle a reçus et aider les futurs patients.

« J’ai décidé qu’à chaque anniversaire, j’organiserai une collecte pour la Société canadienne du sang. Je suis tellement reconnaissante. »

À l’occasion de la Semaine nationale des donneurs de sang, nous mettons à l’honneur tous les donneurs sans lesquels nous ne pourrions aider les patients. Du fond du cœur, nous vous remercions pour tout ce que vous faites. Nous espérons que vous continuerez à soutenir la chaîne de vie du Canada et à passer le mot sur toutes les façons de donner. Vous pourriez devenir le héros de quelqu’un.

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