« C’est bien plus qu’un travail pour moi. »

Bien avant la pandémie, Bert Rodrigues a apporté son aide à la suite du passage d’une tornade. 

Inspiration
26 juin 2020
Frontline Story Bert Rodrigues Paragraph Caption Image

Durant la pandémie de COVID-19, nous vous faisons découvrir l’histoire de nos employés en première ligne. Bert Rodrigues est technicien du bâtiment à Ottawa, en Ontario.

J’ai été embauché en 2005 pour faire de la maintenance. Je ne connaissais pas grand-chose de l’organisation au début, mais lors de mon premier hiver ici, j’ai assisté à une scène bouleversante : une femme racontait que les produits sanguins avaient sauvé la vie de sa fille. Cela m’a vraiment touché. Après cela, c’est devenu bien plus qu’un travail pour moi.

Pour devenir technicien en bâtiment, j’ai suivi des cours du soir pendant trois ans. Je travaillais ici dans la journée, et mes trois filles étaient jeunes, alors c’était difficile. Mais j’aime beaucoup mon travail. Nous opérons dans différents sites à Ottawa et nos tâches sont très variées. Il y a un centre de donneurs, des laboratoires, un entrepôt et le centre de traitement du sang et des cellules souches. J’en apprends encore tous les jours.

Image
Bert Rodrigues outside at Head Office


« Nous sommes sur appel 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. »

Nous gérons l’état des bâtiments pour le bien des personnes, mais aussi des produits, qui doivent souvent être conservés à des températures et des taux d’humidité bien précis. Nous sommes responsables de l’équipement qui contrôle ces paramètres, ainsi que des réfrigérateurs et des congélateurs. Nous procédons à des vérifications régulières, et nous sommes sur appel 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Vous souvenez-vous de la tornade à Ottawa en 2018? J’étais sur appel cette semaine-là. Je ne l’oublierai jamais : c’était un vendredi et on faisait un barbecue en famille quand mon téléavertisseur a sonné. Il y avait un problème au centre de traitement du sang et des cellules souches. J’ai dit à ma femme et à mes filles : « Je serai de retour dans une heure ». Je ne suis pas rentré pendant trois jours. Même si notre bâtiment n’était pas endommagé, la génératrice était en marche à cause d’une panne de courant qui a duré plusieurs jours. Dans cette situation, il faut faire des vérifications toutes les heures, car si la génératrice tombe en panne, il faut arrêter la production. Je me rappelle que mon directeur, mon superviseur et mes employés m’ont tous apporté à manger pour que je puisse rester sur place.

Image
Bert Rodrigues getting wellness check


« La COVID-19 nous a tenus bien occupés. »

Certains de nos édifices sont très vides en ce moment, alors on ne nous demande plus tous les jours de faire des réglages ergonomiques, de changer des ampoules ou de réparer les toilettes qui fuient. Mais la COVID-19 nous a tenus bien occupés.

Nous avons installé des plaques de plexiglas dans nos centres de donneurs, en plus d’ajouter des bornes de désinfectant et de nouveaux contrôles aux entrées. Comme nous travaillons avec des entrepreneurs, nous devons veiller à ce qu’ils respectent nos nouvelles procédures, comme le port du masque. En même temps, nous en profitons pour effectuer d’autres travaux de maintenance difficiles à mener à bien lorsque les bâtiments sont pleins.

Je suis particulièrement fier de la mise en place d’un nouveau laboratoire pour la recherche sur la COVID-19, doté d’un nouveau congélateur-chambre et d’une nouvelle chambre froide. Je ne suis pas sûr de la fonction des autres machines. Je sais juste que je dois les brancher!

Image
Bert Rodrigues sitting in the cafeteria


« La vie d’avant me manque. »

Nos filles avaient quitté la maison depuis trois ans, mais avec la pandémie, ma femme et moi les avons avec nous de nouveau. Il a fallu un temps d’adaptation. Comme je suis un travailleur en première ligne, j’avais peur de ramener la maladie à la maison et de contaminer ma famille, surtout au début.

La vie d’avant me manque. J’aime serrer des mains et discuter autour d’une table avec ma famille et mes amis. J’aime les festivals de musique et les concerts extérieurs qui se déroulent généralement à Ottawa, mais qui n’auront pas lieu cette année. J’aime être dans une foule et observer les gens. Je suis capable de passer une semaine à Las Vegas sans y dépenser un sou : je m’assois juste dans un casino et je regarde tout le monde! C’est ce qui me manque. Je voudrais que les choses redeviennent comme avant.

Share this story

ShareTweetShare

Sur le même sujet