« Il est important de ne pas perdre ses objectifs de vue. »

Faites connaissance avec Marylee Dudgeon, assistante de laboratoire à Terre-Neuve-et-Labrador.

Inspiration
12 mai 2020

‘Travailler en équipe est très important pour fournir des produits de qualité aux patients, peu importe ce qui se passe dans le monde’

‘It’s so important that as a team, we get quality products to patients’

D’ici la fin de la pandémie de COVID-19, nous vous présenterons des employés qui continuent de travailler sur la ligne de front malgré la pandémie. Aujourd’hui, nous vous présentons Marylee Dudgeon, une assistante de laboratoire qui travaille à Terre-Neuve-et-Labrador.

J’ai fait mes débuts à la Société canadienne du sang il y a 36 ans. C’était la Croix-Rouge à ce moment-là et j’étais au Manitoba – en passant, un beau bonjour à mon monde de Winnipeg! Ma mère était infirmière alors je me suis toujours intéressée au domaine médical, tout comme au travail de laboratoire. J’imagine que c’est là que tout a commencé. J’étais très jeune.

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Je suis à St. John’s depuis 2003 et je travaille aussi bien en production qu’en distribution. Cela veut dire que certains jours, je traite les dons de sang pour en faire différents composants : globules rouges, plasma et cryoprécipité, un produit obtenu à partir de plasma congelé. Je traite le sang qui est recueilli ici, au centre de donneurs de l’immeuble, mais aussi celui qui vient des collectes communautaires.

Je suis aussi chef de production. Je vérifie que les registres de production sont complets et exacts avant que les produits puissent être distribués. Les jours où je travaille en distribution, je prépare les commandes de produits sanguins à livrer aux hôpitaux.

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« Je suis très reconnaissante aux donneurs. »

Travailler en équipe est très important pour fournir des produits de qualité aux patients, peu importe ce qui se passe dans le monde. Je suis très reconnaissante aux gens qui viennent donner un peu d’eux-mêmes en ces temps difficiles. Ma nièce – qui est grande aujourd’hui – est née prématurément et a eu besoin de transfusions de sang. J’ai aussi un neveu atteint d’une maladie rare qui a reçu une greffe de rein. Il est en dialyse en ce moment et attend une deuxième greffe. Il suffit de penser à un proche – pas besoin que ce soit l’un des nôtres en fait – pour prendre conscience de l’importance de ce qu’on fait.

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« J’essaie de faire ma part. »

Quel effet a la pandémie sur ma vie professionnelle? Je dirais que venir travailler en ces temps anormaux me donne le sentiment de vivre normalement et d’être utile. Ça m’aide à faire face à la situation. Pour l’instant, je ne vais nulle part d’autre qu’au travail parce que j’essaie de faire ma part pour aplanir la courbe. Le simple fait de savoir ce qui se passe est stressant, même quand on fait de son mieux pour contribuer à l’effort collectif. Pour relaxer, je vais marcher avec ma petite chienne et on joue à la balle. J’adore parler avec elle parce qu’elle est toujours d’accord avec moi. Je fais aussi de la moto. Je n’ai peut-être pas l’air d’une motocycliste, mais j’ai ma propre moto; une trois-roues en fait, une Spyder.

Et puis je chante et je joue du ukulélé baryton. Mon père jouait du ukulélé et de plusieurs autres instruments, alors j’ai découvert le ukulélé très jeune. Je suis passée au baryton plus tard. Je joue toute seule dans mon sous-sol parce que je suis trop timide pour jouer devant qui que ce soit, mais c’est quand même une très bonne façon de me détendre.

Malgré le stress et l’incertitude qu’on ressent parfois, il est important de ne pas perdre ses objectifs de vue, personnels ou professionnels : faire sa part pour aider les patients à guérir, pour rester en santé et aussi garder les autres autour de nous en santé.

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