« Pas une journée ne passe sans que je sois fière d’être sur la ligne de front. »
Robenpreet Sooch travaille auprès des donneurs au centre de collecte de Kelowna, en Colombie-Britannique.
D’ici la fin de la pandémie de COVID-19, nous vous présenterons des employés qui continuent de travailler sur la ligne de front malgré la pandémie. Robenpreet Sooch est agente de collecte à Kelowna, en Colombie-Britannique.
La première fois que je suis venue à la Société canadienne du sang, j’étais étudiante en technique de laboratoire à Vancouver. On avait fait une visite guidée et j’avais trouvé que c’était un environnement vraiment agréable. Tout le monde était de bonne humeur. J’ai été embauchée en mai 2013 au centre de donneurs de Kelowna, ma propre ville.
En tant qu’agente de collecte, je travaille directement avec les donneurs. Je les rencontre à leur arrivée pour évaluer leur état de santé et je les pique pour prélever leur don. On apprend à bien se connaître parce que plusieurs sont des habitués et viennent depuis des années. Je pense entre autres à un donneur de Penticton qui a fait son 500e don l’an dernier. J’ai aussi des collègues qui donnent régulièrement. C’est le cas de Hanson, qui a fait plus de 75 dons. La dernière fois qu’elle a donné, c’était juste avant qu’on commence à porter des masques.
« Je vois des patients qui ont besoin de nos produits. »
Il arrive que des donneurs demandent un agent ou une agente de collecte en particulier. Ils nous pointent du doigt en disant « C’est toi que je veux ». Tout le monde ici est très compétent, mais il y a des donneurs qui préfèrent aller avec la personne qui leur a déjà fait vivre une belle expérience. Nos donneurs sont ici pour nous rendre service, et nous sommes ici pour leur offrir la meilleure expérience possible.
À cause de la pandémie, nous faisons beaucoup plus de nettoyage pour protéger les gens. Il a fallu s’habituer à porter un masque et une visière. Ça n’a pas été facile, mais pas une journée ne passe sans que je sois fière d’être sur la ligne de front. J’ai récemment croisé l’une de nos bénévoles qui a besoin de produits sanguins et elle m’a remerciée de continuer à travailler. Je travaille aussi à temps partiel comme technicienne de laboratoire dans un hôpital alors je vois en personne des patients qui ont besoin de nos produits. Je suis contente qu’on puisse continuer à aider les gens.
« D’habitude, je voyage beaucoup. »
Je vis avec mes parents, qui ont passé le cap des 70 ans, alors je fais tout ce que je peux pour les protéger. Je me change avant d’arriver à la maison et je me charge de l’épicerie et des autres courses pour leur éviter de sortir. Ils s’ennuient de leurs activités, comme leur bénévolat au temple le dimanche, et j’avoue que ça m’inquiète. Nous avons une grande famille et mes parents n’ont pas vu leurs petits-enfants depuis la mi-mars.
D’habitude, je voyage beaucoup. J’essaie de faire trois voyages par année. En fait, je serais censée être en Europe en ce moment même. Je profite de la situation pour m’attaquer à des projets que je remettais parce que j’étais toujours trop occupée. C’est temporaire. Il faut simplement aller de l’avant, être positif et rester en santé.