Un fidèle donneur depuis plus de 50 ans

Gregory fera son 157e don la veille de Noël, à Penticton, en Colombie-Britannique.

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23 décembre 2020
Committed blood donor Gregory Byron in front of the Nk'Mip Desert Cultural Centre in Osoyoos, British Columbia

La Société canadienne du sang parvient à remplir son carnet de rendez-vous pour les dons de sang en partie grâce à de fidèles donneurs comme Gregory Byron.

Toutes les huit semaines environ, Gregory parcourt 100 kilomètres depuis son domicile à Osoyoos, en Colombie-Britannique, jusqu’à Penticton afin de participer à des collectes de sang mobiles. « Je dois faire une heure de route pour aller donner du sang et autant pour revenir, mais je profite généralement de l’occasion pour faire d’autres choses à Penticton », dit-il.

Gregory a commencé à donner du sang en juillet 1969, alors qu’il avait dix-sept ans. Son premier don remonte à la semaine où Neil Armstrong a posé le pied sur la Lune.

À l’époque, Gregory suivait un entraînement de réserviste à la base de Valcartier des Forces armées canadiennes, dans le nord de la ville de Québec.

« Contribuer à la survie de quelqu’un est une noble cause », dit-il à propos de son remarquable engagement à aider autrui.

Depuis plus de 50 ans, Gregory participe régulièrement à des collectes de sang au Québec, en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique.

Il y a quelques années, quand il vivait à Port Coquitlam en Colombie-Britannique, il faisait un arrêt au centre de donneurs local sur le chemin du retour à la maison, après le travail.

En 2007, lui et son épouse ont déménagé à Osoyoos, dans le sud de la Colombie-Britannique, à une heure de route de Penticton, la ville la plus peuplée de la vallée de l’Okanagan.

« Osoyoos ne compte qu’environ 5 000 habitants, mais son environnement plus sain a probablement allongé mon espérance de vie. Il était plus facile de donner du sang quand j’habitais dans la vallée du bas Fraser, mais je ne regrette rien », dit-il.

Committed blood donor Gregory Byron in front of the Nk'Mip Desert Cultural Centre in Osoyoos, British Columbia


Gregory Byron, fidèle donneur de sang, devant le centre culturel du désert Nk’Mip à Osoyoos, en Colombie-Britannique

Gregory sait à quel point ses dons sont importants pour les patients et reconnaît qu’il faudrait plus de donneurs réguliers. « Je pense qu’en donnant du sang, j’ai probablement contribué à sauver beaucoup de vies au fil des ans. C’est un geste utile qui me rend plus fort. »

Depuis qu’il donne du sang, les choses ont beaucoup changé.

« En 1969, il n’était pas encore question du sida ni de la maladie de la vache folle, et donner du sang était bien plus simple. Les collectes de sang n’étaient pas aussi courantes et prévisibles que maintenant. On ne pouvait pas donner aussi souvent. Depuis, les choses se sont nettement améliorées », dit-il.

« Il y a des années, j’ai appris que moins de quatre pour cent de la population donne du sang, ce qui m’a incité à continuer. Je dis aussi aux gens que la diversité fait notre force et que les origines ethniques importent peu : nous pouvons tous donner du sang pour aider ceux qui sont dans le besoin. »

Gregory a donné du sang pour la 150e fois en août 2019 et vise les 160 dons.

Blood donor standing next to a tree by lake shore


Gregory Byron, en 2008, à peu près à l’époque où il a fait son 100e don de sang

La veille de Noël, Gregory fera son 157e don de sang à Penticton.

Les deux dernières semaines de décembre sont généralement une période difficile pour les dons de sang. En donnant du sang pendant la période des Fêtes, les donneurs engagés comme Gregory Byron peuvent faire le plus grand don : celui de la survie.

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