Un millier de dons de plasma, et ce n’est pas fini

Allen Veale, de Stratford (Île-du-Prince-Édouard), fait désormais partie des donneurs exceptionnels qui ont atteint ce jalon. 

Inspiration
28 juillet 2020
Allen Veale of Stratford, P.E.I. joins exceptional group of milestone plasma donors 

Allen Veale, 60 ans, est prêt à parier que depuis son premier don de sang à l’adolescence, il n’a jamais raté un rendez-vous à la Société canadienne du sang.

« Je n’organise pas mes dons en fonction de ma vie, j’organise ma vie en fonction de mes dons », affirme-t-il.

Son engagement l’amène aujourd’hui à atteindre un jalon important : son 1 000e don de plasma. Après 39 dons de sang total, Allen a commencé à donner du plasma, que l’on peut donner jusqu’à une fois par semaine. Même à ce rythme, il faut compter plus de 19 ans pour atteindre 1 000 dons, sans compter que des déploiements militaires ont forcé Allen à interrompre sa routine de don lorsqu’il était un jeune adulte.

Quand il est au Canada, il fait tout son possible pour se rendre à ses rendez-vous.

Devenir un donneur de plasma

Du plasma pour un tout-petit

« Il est arrivé plusieurs fois que mon rendez-vous soit prévu au moment où une tempête de neige frappait l’Île-du-Prince-Édouard. Dans ces cas-là, je sors et je dégage mon véhicule, dit-il. C’est quelque chose que je dois faire.

Si je ne me rendais pas à mon rendez-vous, j’aurais l’impression de laisser tomber une personne qui en a besoin. »

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Allen Veale made 39 donations of whole blood before he switched to plasma, which donors can give as often as once a week.


Après 39 dons de sang total, Allen Veale a commencé à donner du plasma, que l’on peut donner jusqu’à une fois par semaine.

Qu’est-ce que le plasma?

Le plasma est la partie liquide du sang riche en protéines qui transporte les autres constituants du sang dans l’organisme. Une partie du plasma recueilli par la Société canadienne du sang sert aux transfusions, mais la majeure partie est remise aux fabricants de médicaments spécialisés, dont la demande augmente fortement au Canada.

Le plasma aide à traiter les immunodéficiences, les maladies du sang, les cancers, les troubles hépatiques, les maladies rénales, et bien d’autres. Il peut aussi traiter la maladie du groupe érythrocytaire Rh nul chez les nouveau-nés, une maladie qui cause la destruction des cellules sanguines du bébé par les anticorps présents dans le sang de la femme enceinte.

Le plasma sauve une étudiante souffrant d’immunodéficience

Vous vous êtes rétabli de la COVID-19? Faites un don de plasma pour des essais cliniques

Allen a été très actif dans la promotion du don de sang sous toutes ses formes en tant que bénévole de la Société canadienne du sang. Au cours de sa longue carrière au sein des services de sécurité de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, il lui arrivait de recruter des donneurs sur le campus. Il se souvient d’une rencontre mémorable avec une jeune femme qui l’a approché après une présentation.

« Lorsqu’elle m’a serré la main et remercié, elle m’a dit qu’elle avait été assez malade quand elle était plus jeune, et que des donneurs de sang lui avaient sauvé la vie, raconte Allen. Ça a été une rencontre très spéciale. Cela m’a motivé à en faire encore plus. »

Bâtir une communauté par le don de plasma

Pour Allen, c’est cette possibilité d’« en faire plus » qui rendait le don de plasma si attrayant. Pour lui, la fréquence des dons ne représente pas un fardeau.

« Je crois que cela me donne le sentiment que je peux aider plus souvent les personnes qui en ont besoin », explique-t-il.

En outre, plus les visites sont fréquentes, plus les possibilités de se faire de nouveaux amis sont grandes. Au cours de ses 1 000 rendez-vous, il a passé plus de 1 000 heures à socialiser avec le personnel, sur plusieurs années.

« J’ai vu leurs familles s’agrandir », raconte-t-il.

Il s’est aussi lié d’amitié avec d’autres donneurs.

« En général, j’ai le même créneau horaire chaque semaine, tout comme les autres donneurs que je croise. Ils me racontent leur vie, et je leur raconte la mienne. »

À son retour à la maison après le don, il s’accorde une récompense.

« J’adore le pain de viande, et le jour du don, ma femme m’en fait un. C’est ma récompense. »

Pour autant, Allen explique qu’ils iront fêter son 1 000e don de plasma au restaurant très bientôt, lorsque la pandémie le permettra. Ensuite, il reprendra sa routine pour atteindre le prochain jalon.

« La semaine prochaine, je vais faire le don numéro 1 001. »

Devenir un donneur de plasma peut transformer la vie des patients du Canada qui dépendent des transfusions de plasma ou des médicaments élaborés à partir du plasma provenant de dons. Pour prendre un rendez-vous, allez sur blood.ca/donate, téléchargez l’application DonDeSang ou appelez le 1 866 JE DONNE.

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