Quand les besoins en sang deviennent une réalité familiale
Quelques jours avant qu’Amanda Kirby-Sheppard aille faire un don, son grand-père se rend à l’urgence où il reçoit du sang.
Obligée de reporter son rendez-vous pour donner du sang après avoir été exposée à la COVID-19, Amanda Kirby-Sheppard est finalement ravie de pouvoir donner du sang pendant la Semaine nationale du don de sang. Mais un récent événement au sein de famille l’a encore plus motivé à honorer son rendez-vous.
Son grand-père, Henry Marchand, venait tout juste de recevoir un appel alarmant de son médecin, qui disait :
« Je viens de recevoir les résultats de vos analyses de sang. Vous devez tout de suite vous rendre à l’hôpital. »
Une urgence qui nécessitait la transfusion de plusieurs unités de sang
En effet, les analyses d’Henry ont révélé un taux dangereusement bas d’hémoglobine, cette protéine riche en fer contenue dans les globules rouges qui transporte l’oxygène dans les organes et les tissus, et en extrait le dioxyde de carbone. À l’hôpital, la tension artérielle d’Henry s’est également révélée extrêmement faible. Pendant que les médecins cherchaient la cause de ces résultats, on lui a transfusé trois unités de sang.
C’était la deuxième fois de sa vie qu’Henry, 87 ans, recevait des transfusions sanguines, car en janvier dernier, il avait déjà dû en recevoir à cause d’une hémorragie interne.
« Il avait failli mourir à l’urgence, raconte Amanda. Le médecin nous avait même conseillé de lui faire nos adieux, parce qu’il ne savait pas s’il passerait la nuit. »
Heureusement, Henry a pu bénéficier de l’aide des donneurs de sang qui l’ont aidé à recouvrer la santé à ces deux occasions — et qui, par la même occasion, ont rendu Amanda plus déterminée que jamais à continuer à aider les patients.
Cette année, la chaîne de vie du Canada a besoin de 100 000 nouveaux donneurs. Aidez-nous en prenant rendez-vous pour donner du sang ou du plasma. Si vous utilisez notre application mobile, DonDeSang, cliquez sur « Selfie » pour prendre une photo de vous et la partager sur les réseaux sociaux pour encourager votre entourage à faire de même! N’oubliez pas de nous identifier (@canadaslifeline)!
Une donneuse dévouée
Cela fait seize ans qu’Amanda donne du sang. Elle a commencé peu de temps après avoir commencé à travailler à la Société canadienne du sang et a aussi encouragé sa famille et ses amis à rejoindre la chaîne de vie du Canada.
« J’ai convaincu mon mari de devenir un donneur quand il était encore mon petit-ami et j’ai commencé à faire de même avec les autres, comme ses parents, mes parents! Quand je travaillais au centre de donneurs le matin de la veille de Noël, on se réunissait tous au centre pour faire un don. C’était devenu une tradition de Noël! »
Depuis, Amanda a changé de carrière et d’employeur, mais a continué à donner du sang. Elle est du groupe O-. Seuls 7 % des Canadiens sont de ce groupe et c’est un groupe sanguin essentiel dans la prise en charge des cas d’urgence.
Amanda continue d’éduquer les autres sur l’importance du don de sang.
« Je connais tellement de choses à propos du don de sang grâce à mon travail pendant toutes ces années, dit-elle en rigolant. Comme je ne peux plus utiliser ces informations, autant les partager sur les réseaux sociaux! »
Cela comprend des informations sur le rôle unique des produits sanguins et des donneurs de sang dans le système de santé.
« Les gens ne savent pas qu’il n’y a pas d’alternative au sang ni que les produits sanguins ont une durée de vie limitée, explique-t-elle. J’essaie de les sensibiliser au don de sang et de les encourager à faire des dons. »
Les donneurs de sang améliorent et sauvent des vies
Amanda et sa famille sont ravies qu’Henry aille mieux et sont reconnaissantes envers les donneurs de sang qui l’ont aidé.
« Ça fait longtemps qu’il n’avait pas eu aussi bonne mine. Il respire la joie de vivre! », nous a confié Amanda.
Selon sa famille, les transfusions ont « renfloué son réservoir »!
« La différence avec la semaine d’avant est incroyable, continue Amanda. C’était le seul traitement possible dans sa condition. Sans ça, il serait probablement décédé à l’heure actuelle. Il va avoir besoin de transfusions pendant le restant de sa vie. »
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