Aary attend toujours un donneur de cellules souches

Aary et sa famille ont vécu des moments difficiles, mais ils ont de l’espoir, de l’espoir rendu possible grâce aux dons en argent! La maman d’Aary, Jenny, nous raconte leur expérience. Nous l’en remercions, en espérant que, vous aussi, cela puisse vous inspirer.

Inspiration
6 février 2020

« Regarde maman, c’est le camion du sang! »

Aary with a green baseball cap standing in front of a Canadian Blood Services van outside

C’est ce que me dit mon fils de douze ans, Aary, chaque fois qu’il voit un camion de la Société canadienne du sang! Et il ajoute : « je suis sûr qu’il apporte du sang à l’hôpital pour soigner d’autres enfants comme moi! »

Si mon fils est en vie aujourd’hui, c’est grâce à la Société canadienne du sang. Il est en vie parce que des personnes bonnes et bienveillantes ont donné de l’argent. Les produits sanguins délivrés par la Société canadienne du sang lui ont sauvé la vie à plusieurs reprises.

Aary est tombé malade quand il avait dix ans : ses gencives saignaient sans arrêt et il avait des démangeaisons. Quelque chose n’allait pas. Nous avons appelé notre dentiste, qui nous a dit de l’emmener à l’hôpital d’urgence. Une fois là-bas, ils lui ont fait des analyses, puis une transfusion de sang immédiatement.

Mon mari et moi n’avions aucune idée de ce qui se passait. C’est comme si tout était embrouillé. Je me souviens avoir demandé à une infirmière pourquoi le sang qu’on transfusait à Aary était jaune — le sang, c’est censé être rouge, non? Elle m’a expliqué que l’on transfusait à Aary du plasma et des plaquettes, car son corps n’en produisait pas. Son système immunitaire ne fonctionnant plus, on lui faisait cette transfusion en attendant de trouver la cause de cette anomalie.

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Cela a été notre première expérience avec les produits sanguins de la Société canadienne du sang… et c’était loin d’être la dernière.

Ce week-end-là, on a su qu’Aary était atteint d’une anémie aplasique. En gros, sa moelle osseuse ne produisait pas assez de cellules sanguines. On nous a dit que c’était une maladie très rare et qu’il n’y avait aucun traitement standard. On pouvait essayer de lui faire suivre une chimiothérapie ou encore de lui trouver un donneur de cellules souches, ce qui avait peu de chances d’arriver étant donné ses origines métissées.

Aujourd’hui, près de trois ans plus tard, Aary est en « rémission ». Il fait ce que l’on appelle une « réponse partielle » au traitement médicamenteux. Même s’il n’est pas entièrement rétabli et qu’il ne peut pas encore jouer comme tous les enfants de son âge, je suis extrêmement reconnaissante à la Société canadienne du sang de lui avoir permis de se battre contre la maladie.

En tout, Aary a eu besoin de 100 transfusions. Ça représente presque 4 000 dons! Et il en aura sûrement encore besoin dans les années qui viennent. Sans le soutien qu’elle reçoit, la Société canadienne du sang n’aurait pas pu faire en sorte que les produits sanguins dont Aary a eu besoin soient disponibles et Aary n’aurait eu aucune chance de survivre. Je lui en serai éternellement reconnaissante.

À l’hôpital, Aary avait besoin de tellement de sang que j’avais peur qu’il n’y en ait pas assez. L’équipe médicale nous a rassurés en nous disant que les camions de la Société canadienne du sang étaient toujours prêts à livrer des produits sanguins en urgence.

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C’est pour ça que dès qu’Aary voit l’un de ces camions, il devient tout excité! Et nous aussi!

Mais il reste encore du chemin à parcourir. Aary aimerait bien recommencer à jouer au baseball au printemps… À la place, on essaiera de regarder autant de jeux des Blue Jays que possible avec lui. Raconter tout cela, ce n’est pas facile, mais c’est important. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que les produits sanguins dont les enfants comme Aary ont besoin soient disponibles au moment où ils en ont besoin.

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Vous voulez aider les enfants comme Aary et leur redonner une chance à la vie?

Aary

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