« Les produits plasmatiques ont sauvé ma fille. »

Il y a douze ans, Christie a décidé de se rendre à son hôpital local, car elle était incapable de faire baisser la fièvre de sa fille Paula, deux ans, qui éprouvait des symptômes grippaux graves (forte fièvre, perte d’appétit et manque d’énergie).

Là, le médecin lui a diagnostiqué une infection virale et prescrit du repos, des liquides et des médicaments pour faire tomber la fièvre. Pourtant, l’état de Paula a continué de se dégrader tout au long de la semaine, et Christie est devenue de plus en plus inquiète.

« Tous les jours, quand je la voyais, je me demandais ce que j’allais pouvoir faire pour l’aider, se remémore-t-elle. J’ai commencé à faire des recherches en fonction de ses symptômes. Je l’ai amenée chez le pédiatre pour lui demander s’il avait exclu la maladie de Kawasaki. Son regard s’est posé sur moi, puis sur ma fille. Il a vérifié ses symptômes et nous a envoyées immédiatement à l’hôpital Sick Kids de Toronto. »

La maladie de Kawasaki est une maladie rare qui provoque une inflammation des vaisseaux sanguins. C’est l’une des principales causes de maladie cardiaque chez les enfants. Les enfants de moins de cinq ans et ceux d’origine asiatique sont les plus susceptibles de développer la maladie, mais la recherche n’a pas encore mis le doigt sur sa cause exacte.

À l’hôpital, lorsque le spécialiste lui a dit qu’un traitement au plasma permettrait de stimuler le système immunitaire de Paula, Christie n’a pas hésité une seconde.

« J’ai été impressionnée. En moins de 24 heures, c’était comme si rien ne s’était passé, comme si elle n’avait jamais été malade. Les produits plasmatiques ont sauvé sa vie », raconte Christie.

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Deux ans après le rétablissement de sa fille, Christie a quitté son emploi dans une entreprise de biotechnologie américaine pour travailler à la Société canadienne du sang. Elle est associée de validation à Brampton, en Ontario, où elle veille à la sûreté et à l’efficacité de l’équipement et des systèmes qui servent à fabriquer et à analyser des produits sanguins.

« Mon travail à la Société canadienne du sang donne un sens à ma vie, déclare-t-elle. Nous évaluons et éliminons les risques. Nous mettons tout à l’essai pour garantir les résultats escomptés. Du début à la fin, la qualité fait partie intégrante du processus. »

Le mois de novembre est le Mois international de la qualité, l’occasion de célébrer les réalisations en matière de qualité et de rendre hommage aux personnes qui maintiennent la confiance et améliorent quotidiennement les performances. Christie incarne ces valeurs dans son travail et dans ses activités d’ambassadrice de la Société canadienne du sang.

Paula, quatorze ans, est aujourd’hui en santé grâce à une transfusion de plasma qu’elle a reçue à l’âge de deux ans. On la voit ici en compagnie de sa mère, Christie, et de son père, Roy.

Même si elle n’entre pas directement en contact avec les patients dans le cadre de son travail, Christie garde un souvenir très précis de ce qu’elle ressentait lorsque sa fille a reçu le plasma dont elle avait besoin. Paula a maintenant quatorze ans et est en parfaite santé, au grand bonheur de Christie.

« J’aime contribuer à ma petite échelle, car je crois en la qualité de nos produits, explique-t-elle. Je sais que les services que nous fournissons permettent de créer des produits sûrs et efficaces pour les personnes qui en ont le plus besoin. À la fin de ma journée, je sais que nous avons changé la vie de quelqu’un. »

Vous pouvez aider les patients comme Paula dont la survie dépend des produits plasmatiques. Pour prendre un rendez-vous dans un centre de donneurs de la Société canadienne du sang, allez à sang.ca/donner, téléchargez l’application DonDeSang ou appelez le 1 866 JE DONNE.